Le roman La dernière licorne est paru en 2017, il serait le premier roman d'un certain Tobby Rolland décrit sur la quatrième de couverture du livre comme un passionné par l'histoire de l'Arche de Noé et de tous les récits s'y rapportant ainsi qu'un grand voyageur. Ce livre est en fait une farce de l'auteur Michel Bussi qui vient de dévoiler sur les réseaux sociaux qu'il est l'écrivain de ce livre qui vient d'être publié en poche sous le nom "Tout ce qui est sur terre doit périr". Effectivement, aucun doute à la lecture de ce roman, c'est du grand Michel Bussi !

Il allie à la perfection dans ce roman des recherches historiques captivantes et précises et nous précise dans un avertissement précédant le premier chapitre que tout est vrai. Nous voilà prévenus et très vite embarqués tant dans les recherches scientifiques que tant les textes fondateurs de toutes les religions en lien avec le déluge universel.

Pourquoi retrouve t-on une version du déluge et la présence de Noé dans tous ces textes, en quoi les interprétations de lecture peuvent avoir influencer nos croyances ? Nous voici plongés au cœur d'un mystère non résolu au pied du mont Ararat en Arménie sur les traces de l'Arche de Noé...

Qui est Zak IKABI qui a réussi à entrer dans l'Enfer de la bibliothèque du Vatican pour photographier des pages du livre d'Enosch qui y est entreposé ? Quelle est sa quête ? Pourquoi se retrouve-t-il aux mêmes endroits que nombre de truands qui éliminent tous ceux qui se trouvent sur leur chemin ? Quel secret cherche t-il ou protège-t-il ? Au nom de quelle organisation ? 

Il entraînera dans sa quête à travers le monde jusqu'au pied du Mont Ararat, Cécile Serval, une glaciologue rédactrice d'un rapport sur la fonte des glaces au sommet du mont Ararat ainsi qu'Arsène Parella, le chef de son service. Ensemble, ils seront contraints d'avancer et de risquer leur vie pour comprendre qui sont les Nephilim, quelle est la position du parlement des religions sur cette  question sensible... Qui est en capacité de défendre et protéger ? Qui à l'inverse n'est motivé que par la destruction et l'anéantissement ? Les Hommes peuvent-ils tout  entendre et comprendre ?

Le roman est palpitant, il vous saisit dès la première page jusqu'à vous hisser en haut du mont Ararat pour y apprécier quinze minutes de plénitude, de réflexion, de recueillement, de questionnement... A la manière de Dan Brown, les indices sont distillés, argumentés et documentés ; nul doute que le lecteur, comme moi aujourd'hui, n'aspirera qu'à aller admirer les tapisseries de la dame à la licorne au musée du Moyen-âge de Cluny ou encore les vitraux du charnier de l'église Saint Etienne du Mont à Paris à la suite de cette lecture envoûtante !!